mardi 23 janvier 2007

Les extraterrestres n'auraient pas encore eu le temps de nous atteindre

Si l'on accepte le principe copernicien de banalité (la terre n'est qu'une planète ordinaire autour d'une étoile ordinaire), étant donné le nombre considérable d'étoiles dans notre galaxie (200 à 400 milliards), il devrait y avoir quantité de civilisations extra-terrestres ayant développé une technologie. Comme l'univers est beaucoup plus vieux que la terre, les ET devraient avoir eu largement le temps d'explorer la galaxie et de nous avoir trouvé, ne serait-ce qu'avec une sonde. Or, on ne voit trace nulle trace de sonde, de forme de vie ET. C'est le fameux "paradoxe de Fermi" (pour plus de détails, voir par exemple le livre "Sommes-nous seuls dans l'univers ?" disponible en poche).

Un physicien danois, Rasmus Bjork, vient d'apporter son soutien à une des explications possibles. Selon ses simulations, les ET n'ont pas encore eu le temps de nous trouver. Il a développé sur ordinateur un modèle d'exploration de la galaxie. Pour 8 sondes composées de 8 sous-sondes, et se déplaçant à 10% de la vitesse de la lumière, il faudrait 9,57 milliards d'années pour explorer seulement 3,85% des étoiles de la galaxie. Comme l'univers a environ 13,7 milliards d'années, on comprend qu'une civilisation extraterrestre développée n'a pas encore eu le temps de nous rejoindre.

Ces calculs ne tiennent pas compte de la possibilité de restreindre l'exploration à des systèmes planétaires observés comme probablement habitables, ni à la possibilité de développer des sondes auto-réplicantes (sondes de Bracewell-von Neumann).

L'article de Rasmus Bjork peut être lu en ligne.

dimanche 21 janvier 2007

Aidez la science avec Stardust@home

La sonde Stardust a été lancée le le 7 juillet 1999. Après un voyage dans l'espace de 4,63 milliards de kilomètres, elle s'est posée le 14 janvier 2007 dans le désert de l'Utah.


Stardust a collecté des poussières interstellaires plus petites que des grains de sable. L'objectif est comprendre la formation des comètes, du système solaire, peut-être d'avoir des informations sur l'apparition de la vie sur terre.

La Planetary Society a besoin de 30 000 volontaires pour rechercher visuellement des échantillons de poussière dans des photographies d'une partie du gel du collecteur de la sonde.

Les volontaires qui trouveront des particules de poussière interstellaire apparaîtront comme co-auteurs d'un article scientifique.



Pour participer, il faut poser sa candidature sur le site Stardust@Home.